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JOUR #3 DE JEUNE DE 7 J

Photo du rédacteur: Virginie Scuvée Virginie Scuvée

Un seul mot : ENFER

Ça a été vraiment dur. Ce n’est pas tant la faim qui tenaille – ça je trouve que ce n’est pas pire que quand on a faim parce qu’on a repoussé le moment d’un repas.

C’était plutôt lié aux symptômes «secondaires ». Vertiges. Palpitations. Grelottements. Sensation de faiblesse générale.



Et parlons-en de la faiblesse. C’est pas un truc avec lequel je suis très à l’aise. Ça me renvoie forcément à mon incapacité à me laisser être vulnérable.


Ce qui est intéressant, dans cette démarche de jeûne, c’est que ça fait appel à une des choses que je sais le mieux faire : être forte, surtout mentalement, rester focusée sur l’objectif. Et en même temps, ça m’oblige à ralentir, à « faire avec » la faiblesse de mon corps qui me cloue au fond de mon canapé.


Accueillir la faiblesse, je pense que c’est le plus gros défi de la démarche, jusqu’à maintenant en tous cas.

Autre constatation : durant la journée, c’est davantage l’envie de manger que la véritable faim qui m’a tenaillée. Et surtout en forme de « récompense ». J’ai eu envie de manger, à chaque fois que j’ai eu un coup de mou dans mon travail. A chaque fois que j’ai eu envie de décompresser, j’ai pensé, soit à un café avec un petit biscuit, soit j’ai imaginé ce que j’allais bien pouvoir manger.



On a été éduqués dans la récompense par le sucre ou par la nourriture. « Tu t’es fait mal mon chéri / ma chérie ? , tiens, prend une friandise, ou un chocolat ça va te faire du bien ».



La nourriture est également un formidable moyen de compenser ses frustrations. Et les moments de partages entre amis, en famille, se font en général autour d’un repas. Ou d’une collation sympa. On se détend autour de la nourriture et de l’alcool.



Physiologiquement, le sucre amène la production d’hormones du plaisir. Il en devient une récompense. Tout comme les jeux de hasard, et même des réseaux sociaux : ouvrir pour découvrir si oui ou non il y a du neuf, ou des likes, c’est la quête d’une forme de récompense.



Vivre le jeûne apprend à vivre sans ces récompenses. En tous cas sans la récompense de la nourriture. L’étape suivante pourrait être de me couper de tout, y compris des réseaux, durant la semaine de jeûne.


Rendez-vous demain, pour le compte rendu de cette journée 4…

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