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Le rasoir d’ockham, ça te parle ?

Photo du rédacteur: Virginie Scuvée Virginie Scuvée

Avec des Si on referait le monde ….


Et avec des « quand », des « Ou bien », des « comment », des « il faut je dois » on passe à coté de sa vie…


Et SI (justement) tu faisais des choix, à la place ? Et pour commencer, si ton tout premier choix, c’était TOI ?????


Ou places-tu le curseur pour trouver l’équilibre ? Du côté des solutions exogènes ou des solutions endogènes ?


En d’autres termes, attends-tu que ton bien-être, ton équilibre, ta joie, ta légèreté, le sens que peut avoir ta vie soient assurés par des solutions qui viennent de l’extérieur ?






Ou es-tu, chaque jour, ou mieux encore, chaque seconde, en train de faire les choix qui te permettent d’avoir une vie qui t’assure bien-être, équilibre, joie, légèreté et sens ?


Comment savoir si tu es plutôt l’un ou l’autre ? Facile. Liste non exhaustive des choses que me disent mes clients en coaching :

« Quand j’aurai du temps, je pourrai… »

« Le jour où nous serons installés dans une maison à nous, nous pourrons … »

« Quand j’aurai ma promotion, ça sera mieux, … Je pourrai … »

« Si je pouvais changer ceci ou cela, ça serait tellement plus facile »

« Si mon collègue machin n’était pas là, je serais moins stressé.e »

« Quand les enfants seront grands, je pourrai… »

« Tant que les enfants sont aux études, je ne peux… »

« J’ai le choix : ou ceci ou cela ! « on » ne peut pas tout faire / tout avoir »

« Quand j’aurai maigris, je me sentirai mieux/ plus en confiance / reconnu.e »

« J’ai déjà procédé à des changements, mais rien ne se passe comme je le prévoyais. Je n’y arriverai pas ». Ou « Je ne vois pas les résultats, c’est trop long, c’est difficile ».


WHAT ???


Quelle condition.s as-tu mise.s avant de t’autoriser à choisir ce qui te convient, t’apporte de la légèreté et de la joie ???


Es-tu obligé.e d’attendre que toutes les conditions soient réunies pour opérer les changements, faire les choix que tu as envie de faire ? Sais-tu aussi qu’il est possible de challenger tes critères de « conditions réunies ». Il se peut que tu en mettes trop, des conditions, justement.


ET… vraiment ? As-tu vraiment envie d’attendre les conditions parfaites pour faire ton choix, opérer ton changement ? Pour commencer à VIVRE ? Jusqu’à quel âge vas-tu repousser le moment ?


"Oui mais, tu sais, Coach, je sais pas vraiment qui je suis. Ni ce que je veux. Ni vers où je souhaite aller. Je ne suis pas certain.e. J’ai peur de me tromper. Etc. Etc. "


Ok ok j’entends bien.


Et tu sais quoi ? On s’en fiche en fait !! C’est pas important pour commencer. T’es pas obligé.e d’avoir une mission de vie qui va changer le monde toussa toussa…


"Hein ? Quoi ? Mais Coach, qu’est ce que tu me racontes ???? "



D’abord commencer par SOI.


Eeeeeet oui ….


Où poses-tu le curseur ? Est-ce que ton avenir est conditionné par la maison que tu souhaites acheter d’abord, les choses que tu attends d’avoir dans ta vie, toutes ces conditions extérieures que tu souhaites voir réunies pour enfin poser un acte vers plus d’équilibre, plus de toi-même ?

Ou peux-tu reconnaitre que l’équilibre de Vie dépend juste de ton intériorité ?


Qu’en fait, il ne s’agit pas d’acquérir le dernier truc à la mode, d’accumuler les biens matériels, d’avoir visité tous les pays du monde, d’avoir obtenu cette promotion ou ce nouveau poste, mais qu’il s’agit d’une façon d’être au monde…


Commencer par soi, c’est commencer par quelque chose que tu aimes vraiment et que tu vas remonter tout en haut de ta liste de priorités. Allez, fais un effort, c’est facile.



Tu sais, ce sport que tu as arrêté de pratiquer ? Ou cet instrument que tu as cessé de jouer. Cette bande de copains / copines que tu ne vois plus. Ce rituel avec machin que tu ne fais plus. Ces livres que tu achètes et que tu ne lis pas. Ces repas que tu achètes tout prêts parce que tu n’as (prends) plus le temps de les préparer toi-même. Ces ballades dans les bois, ce tricot, cette peinture, ce truc que tu adorais.


On met toujours tout sur le dos de « être adulte, c’est être sérieux et responsable, on n’a plus le temps pour ces conneries ». Mouais. Moi je dis, on peut être sérieusement fidèle à son soi-même et se garder un minimum d’espace pour ces activités délaissées et pourtant tellement nourrissantes pour soi.


Alors, voilà. Choisis un truc qui te plaisait, que tu as abandonné, chose que tu regrettes encore aujourd’hui. Décide, choisis, de le remettre à l’honneur au moins une fois par semaine. Juste une fois. Et laisse opérer la magie ….


Parce que je peux te garantir, qu’une fois que tu auras reconnecté ton soi-même à l’occasion de ce truc que tu adores faire, tout va changer pour toi, imperceptiblement d’abord, de manière étonnante ensuite.


Parce que vois-tu, le cerveau traite 10 milliards de bites d’informations à la seconde. Le corps, lui, en traite 10 millions. La pensée consciente, elle, 16 bites. À peine 16. C’est presque ridicule. Cela dit, c’est plutôt une bonne chose. Tu deviendrait fou /folle, si tu étais conscient.e de toutes les informations que ton cerveau et ton corps traitent. Pourtant, il peut être bénéfique d’élargir la bande passante de la pensée consciente. Si tu passais de 16 à 18 ou 20 , ce serait tout bénéf. Et c’est ce que tu fais, quand tu pratiques une activité que tu aimes vraiment. Car ce faisant, tu te reconnectes à des ressentis oubliés : tu es tellement la tête dans le guidon, à courir du boulot à la maison en passant par la crèche ou l’école des enfants, que tu n’as plus le temps de te poser et de sentir, de ressentir. Or, pratiquer une activité que tu aimes va te reconnecter à un tas de trucs oubliés, qui pourtant te faisaient du bien. Et comme c’était oublié, ce n’était plus perçu dans les 16 bites à la seconde de la pensée consciente. En ramenant cela à la conscience, tu permets au cerveau de focaliser sur ces aspects : des ressentis, des pensées, des perceptions, des émotions… Tout ça revient à la conscience et du coup, le conscient peut à nouveau les reconnaître dans d’autres situations de ta vie. Et hop ! voilà la magie ! Là où tu ne percevais pas, ne ressentais pas avant, aujourd’hui tu peux. Du coup, tu peux ajuster ta vie pour multiplier les expériences de ce type. Tu peux utiliser les contrastes aussi : les ressentis désagréables sont des informations qui te permettent aussi d’ajuster.


Moins de désagréable, plus d’agréable.


Plus d’équilibre.


Plus d’espace pour toi, pour ton soi-même.


Un ami, à qui j’avais dit que pour amorcer le changement, il suffisait de se remettre à faire quelque chose pour soi, m’a un jour dit : « Tu sais, quand tu m’as parlé de ça, je ne comprenais pas. Ça ne me « parlait » pas. Et puis j’ai repris mon sport. Juste une fois semaine. Et ça me fait tellement de bien, je me suis senti tellement bien que j’ai repensé à toi et à ce que tu m’avais dit. Aujourd’hui, je comprends ce que tu voulais dire. Et je comprends aussi que ça a un impact sur le reste, ensuite. Parce qu’une fois qu’on a re-ressenti tout ça, on sait comment faire et puis on a envie de multiplier les occasions de se sentir bien. Et ce n’est pas une fuite, comme faire des activités pour oublier, non, c’est vraiment se refaire du bien au travers de choses qu’on kiffe. »


Voilà. Enclencher le changement c’est juste un (tout petit) premier pas vers soi. C’est tout.


Le reste suit.


Essaye 😉


Si toi aussi, tu fais face à une difficulté, qu’un sujet te taraude, tu peux me le soumettre. Je te répondrai …

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